Profil du Gestionnaire du Domaine

Tout Agent chargé de la gestion du domaine foncier urbain doit avoir un profil qui sied à la fonction. Observer un certain nombre de conseils pratiques et primordiaux doit être son sésame. Il doit donc :

• Etre un homme affable : l’amabilité, la bienveillance, l’accessibilité, la compréhension et le sens de l’écoute lui permettront d’appréhender avec mesure les différents problèmes évoqués par les protagonistes.
• Avoir une posture de diplomate : c’est-à-dire, savoir mener une affaire avec tact et habilité.
• Se dissocier des accointances politiques et religieuses : ne pas faire transparaître son obédience politique et religieuse et s’efforcer à être neutre, quand bien même qu’il s’agit d’un exercice hyper difficile. La psychologie humaine a les aptitudes d’arborer cette posture lorsque la volonté transcende.
• Etre impartial et objectif : faire appel au bon sens, en tout état de cause et s’arc-bouter à l’éthique professionnelle et déontologique.
• Eviter le clientélisme et le népotisme : le favoritisme est un véritable vice qui conduit indubitablement à la subjectivité et inéluctablement à la mauvaise appréhension des faits. Une erreur de jugement sera à coup sûr au rendez-vous.
• Bien appréhender les textes administratifs et juridiques usuels : l’ignorant, dit-on, est un danger pour soi-même et pour son entourage. Telle la vérité est issue des livres saints, les meilleures orientations à donner à une requête découlent de la bonne compréhension des procédures administratives et juridiques. Savoir conseiller et indiquer la bonne trajectoire à un requérant procure un satisfécit personnel et ensuite, la joie et la quiétude aux protagonistes.
• Avoir une bonne aptitude technique dans le domaine de l’urbanisme, du bâtiment et du foncier : le foncier et tout son corolaire recommandent une bonne formation afin de produire de meilleurs praticiens. L’expérience peut certes manquer, mais, savoir de quoi l’on parle et les mécanismes de gestion qui en découlent, peuvent cependant aider.
• S’accommoder avec l’historique de l’état foncier et avoir une connaissance socioculturelle inhérente à la terre de la localité concernée : il s’agit ici, pour le gestionnaire du foncier, de s’imprégner de la genèse de la terre relativement aux détenteurs de droits coutumiers, des fichiers domaniaux, s’ils existent, et de façon plus élargie, l’importance de la terre dans les us et coutumes des autochtones. Si ces fichiers domaniaux sont inexistants, et bien, il faudrait penser à en créer pour constituer, déjà, une base de données fiable.