L'année 1997 qui constitue la troisième période en matière d'aménagement foncier en Côte d'Ivoire, après celles des années 60-80 et 80-90, est marquée par l’introduction de réformes profondes dans le secteur de l’aménagement foncier.
En effet, l’Etat prenant acte de son incapacité à produire des terrains en grand nombre et de différents niveaux d’équipements, mis sur pied un nouveau cadre institutionnel basé sur la concession d’aménagement foncier selon la loi n° 97-524 du 4 septembre 1997 portant création d’une concession d’aménagement foncier et son décret d’application n° 97-620 du 22 octobre 1997 soutenant ce nouveau cadre institutionnel. Cet acte marque le retrait effectif de l’Etat de la production foncière et de la commercialisation des terrains.
Ainsi, s'appuyant donc sur ce nouveau cadre légal sous la forme d'une convention, l'Etat délègue à une personne morale publique ou privée de droit ivoirien, dénommée AMENAGEUR, la mission de réaliser une opération d'aménagement de terrains urbains ou de terrains ruraux, appartenant à son domaine privé ou celui des collectivités territoriales.